Le management de l’éthique : la raison d’être au service de l’audace d’entreprendre

De 13h30 à 13h50
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20 min

Présentation

Cette conférence met l’accent sur l’importance du sens à donner à l’action d’entreprendre.
Elle présentera tout d’abord le contexte dans lequel le regain d’intérêt en faveur de la raison d’être se développe, avant d’en préciser les contours. Enfin, dans un troisième temps, elle portera sur l’intérêt pour l’entreprise ou pour toute action à dimension entrepreneuriale, de mobiliser une raison d’être.

Depuis quelques années, en lien avec un engouement toujours croissant pour la RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise), nous assistons, en Amérique du Nord (Business Roundtable Statement), en Europe (loi PACTE en France), au regain de la notion du concept de raison d’être.
La raison d’être peut s’appréhender comme un ensemble de principes dont l’entreprise se dote et pour le respect desquels elle entend affecter des moyens dans la réalisation de son activité.
Le regain actuel peut s’expliquer en bonne partie par la nécessité pour le monde économique, de relever les défis planétaires de durabilité.
Elle est à l’origine de la constitution des organisations et constitue leur ADN en quelque sorte. Elle permet également de formaliser et de prendre en compte les objectifs sociaux et écologiques.
L’alignement avec la stratégie RSE doit être total, même si parvenir à un consensus avec les différentes parties prenantes et gérer les multiples paradoxes, peut être extrêmement difficile.

Pourquoi ce concept est-il précieux pour l’audace d’entreprendre ?
Pour exploiter avec succès la force de la raison d’être, les organisations doivent apprendre. Cette capacité d’apprentissage est d’une grande importance. La recherche de sens est indispensable pour bien agir. L’argent est, certes, un excellent serviteur mais c’est aussi le pire des maîtres.

Le contenu d’une stratégie RSE comprend quatre éléments : la raison d’être (dimension ontologique et téléologique), les valeurs organisationnelles (dimension axiologique), les responsabilités vis-à-vis des parties prenantes ainsi que les règles (dimension déontologique avec une logique de conformité).
La raison d’être permet d’échapper à une vision instrumentale de l’éthique uniquement tournée vers la Compliance (respect des règles avec un contrôle strict de leur application).
La raison d’être fait la part belle aux réflexions philosophiques et aux valeurs communes animant une communauté de travail. Elle peut être un levier de recrutement et de fidélisation.

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